
Dans le cadre du suivi de l’exposition aux médicaments contenant du valproate ou un dérivé (Depakine, Depakine Chrono 500, Micropakine, et génériques, Depakote, Depamide), l’ANSM publie de nouvelles données sur la période de 2013 à 2019. Ce suivi, réalisé par le Groupement d’Intérêt Scientifique EPI-PHARE (ANSM-CNAM), montre que l’exposition au valproate parmi les femmes en âge d’avoir des enfants et pendant la grossesse a fortement diminué suite à la mise en place des mesures visant à limiter cette exposition.
Cependant, des naissances d’enfants issus de mères exposées au valproate pendant la grossesse continuent d’être observées. Or, compte-tenu des risques malformatifs et neuro-développementaux en cas d’exposition in utero, ce médicament est formellement contre-indiqué pendant la grossesse dans l’indication troubles bipolaires et ne peut être utilisé chez les femmes enceintes épileptiques qu’en l’absence d’alternative thérapeutique.
Dans ce contexte, l’ANSM rappelle les recommandations de prescription du valproate et ses dérivés et poursuit ses mesures de réduction du risque.
Bien cordialement,
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David Derisbourg
Responsable Marketing LEO
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